Le tapis est non seulement un élément essentiel de la décoration intérieure, mais il joue aussi un rôle crucial dans l’amélioration des conditions de vie des habitants des montagnes. En arabe, le mot “tapis” se traduit par zarbiya. D’un point de vue ethnique, on distingue deux types de tapis marocains : les tapis citadins et les tapis ruraux. Les premiers se caractérisent par la finesse de leurs points et l’harmonie de leurs couleurs, tandis que les seconds se distinguent par leurs couleurs vives et leurs motifs ou symboles traditionnels.
Le tapis marocain est bien plus qu’un simple objet décoratif : il représente une culture riche, un artisanat ancestral et une véritable économie qui fait vivre de nombreuses tribus. Cet art se transmet de génération en génération, de mère en fille. Le processus commence par le tri de la laine, qui est ensuite lavée, bouillie, rincée à l’eau courante, puis peignée et blanchie. La laine est ensuite séparée en mèches, longues ou courtes, selon son utilisation future.
Le Maroc offre une grande variété de styles de tapis, notamment ceux du Moyen Atlas et du Haut Atlas, avec différentes techniques de tissage et de nouage : noué, tissé ou brodé. Bien que les tapis marocains varient d’une tribu à l’autre, avec des techniques, motifs et couleurs spécifiques, chaque œuvre porte un message unique et raconte une histoire propre à chaque tribu. Parmi les plus connus, on trouve les tapis Azilal, Beni Ouarain, Beni M’rirt, Beni Mguild, Boujaad, Zemmour, Zayane, Aït Youssi, Iguerouane, Oulmes, Aït Ouaouzguite (Glaoua), ainsi que Taznakht, l’un des plus anciens au Maroc.
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